"Je leur construisais des labyrinthes" à Sarralbe le 23/07
Publié le 23 Juillet 1991
- LA SARRE A CONTES 2011 -
Du 15 juillet au 14 août 2011, le Conseil Général de la Moselle et son opérateur culturel, Moselle Arts Vivants, vous invitent au voyage et à la découverte, avec une nouvelle édition du festival "La Sarre à contes" ... En partenariat avec le Conseil Général du Bas-Rhin et la Région Alsace.
"Je leur construisais des Labyrinthes" de la compagnie Luc Amoros (Strasbourg) est à découvrir le samedi 23 juillet à Sarralbe. Entrée libre.
La compagnie Luc Amoros
Luc Amoros a renouvelé l’art ancestral du théâtre d’ombres en créant son propre jeu d’images : images intimes ou
spectaculaires, images du bout du monde ou proches de chez nous, rêves d’aborigènes ou rêves d’enfance. Ces images touchent toujours à l’universel : qu’il nous parle des Lapons ou des Indiens
Navajos, du mythe de Tristan et Iseut ou des grottes de Lascaux, de Hitchcock ou des Mandingues d’Afrique de l’Ouest, c’est souvent à une rencontre des civilisations qu’il nous convie.
Il dessine ainsi à grands coups d’ombres, de pinceaux ou de caméras les franges d’un théâtre surréaliste, un théâtre
d’illusions fabriquées en direct, entre bricolage et haute technologie, "performances" où le texte s’entremêle aux arts plastiques, les musiques de scène aux caméras… Il étend aujourd’hui ses
recherches à l’écriture avec une attention particulière mais non exclusive au monologue, à la chronique voire à la chanson.
Luc Amoros traduit ainsi son désir de poursuivre sur scène, par des moyens techniques renouvelés et des modes de
représentation toujours réinventés, l’exploration du vaste monde des images, et de percer tous les jours un peu plus le mystère de l’irrésistible fascination des hommes pour l’image en mouvement
:
"Le monde n’existe que s’il est peint et chanté » disent les initiés aborigènes d’Australie. Pour nous, la ville n’existe que si ses murs chantent et peignent son histoire. En images, débordant de couleurs et en musiques de fête. Ici et maintenant, à mains nues, à voix nues. Comme une proposition faite aux passants de se réapproprier leur espace en y inventant des histoires propres à le ré-enchanter, des histoires à élargir notre horizon."
Le spectacle : "Je leur construisais des labyrinthes"
La comédienne Brigitte Gonzalez accueille son public, dans son atelier autour d’un célèbre plat méditerranéen. Puis, après avoir modelé un labyrinthe, d’un sable spécialement importé de Crète, elle va leur montrer les dessins préparatoires de son nouveau film sur Thésée et le Minotaure, choisir, parmi l’auditoire, son acteur principal, et lui faire tenter quelques bouts d’essai. Il va aussi… Chuuut, c'est un secret !
Tous ces gestes et bien d’autres encore, exécutés sous les yeux des enfants, parfois même grâce à leur aide, ne seront pour
elle que des prétextes à leur raconter le monde à sa manière ; un discours ininterrompu, une causerie plutôt, ponctuée de digressions poétiques et philosophiques, d’anecdotes scientifiques ou
bien de réflexions très ordinaires sur la vie ou le monde. En somme, une rencontre entre un adulte d’aujourd’hui et des enfants d’aujourd’hui ; à la croisée des sentiers du théâtre, de la
pédagogie et d’un quotidien réinventé.
Le mot de l'auteur :
Voici une expérience dans la lignée de mes précédents textes de théâtre pour les enfants (Monsieur Grant, L’œil nu, La nuit où tu m’aimeras, Une pluie de pianos), où j’ai affirmé mon intérêt
particulier pour le monologue au théâtre, explorant à chaque fois de nouvelles manières de relations entre un personnage seul et un public d’enfants spectateurs. J’y renouvelle aussi le besoin de
préserver, chez ces derniers, une part active de création personnelle dans leur approche de la représentation.
Ici, mes textes sont constitués d’anecdotes personnelles authentiques, de souvenirs reconstitués de ma propre enfance ou de mon expérience de père et je m’attache à les conduire,
imperceptiblement, à mesure qu’ils se déroulent, vers un dénouement fantastique. Si ces textes donnent lieu à de nombreuses digressions, d’ordre poétique ou philosophique, inséparables du propos
lui- même, ils sont, avant tout pour moi, l’occasion de relier les enfants au mythe, en l’occurrence celui de Thésée.
Luc Amoros
Côté pratique :
Le samedi 23 juillet 2011 à 21 H à Sarralbe, à l'espace François Mitterrand (et non plus dans la cour de la chaufferie à bois, rue de la Sarre comme prévu initialement).
Entrée libre
Afin de prolonger la soirée de façon conviviale, ce spectacle sera suivi d'un concert des Deux Z'Elles
Deux Z’elles, c’est avant tout Deux voix. Celle de Laura, qui n’est pas sans rappeler celle des chanteuses des années 30. Et celle de Lorette, grave et suave, qui se mélange harmonieusement à celle de sa complice pour offrir des harmonies vocales originales et audacieuses. Leur musique emprunte tant au folk, qu’au blues et au jazz manouche. Les deux jeunes filles cultivent aussi l’insolite et s’amusent à détourner les objets qui les entourent comme instruments.
Je leur construisais des labyrinthes de la compagnie Luc Amoros
Deux Z'Elles